Municipales 2026 : LFI ou PCF à Aix : bonnet blanc et blanc bonnet



À l’heure de former une union électorale, la gauche aixoise semble avoir trouvé la recette pour trier « les bons » et « les mauvais » extrémistes. Pourtant, tous se rassemblent : même rhétorique, mêmes références historiques, mêmes défilés dans des manifestations sulfureuses.


On pourrait presque croire à de la naïveté… si cela n’avait pas l’air d’un cynisme parfaitement calculé.

C

ar si LFI se présente comme la version contemporaine de l’antisémitisme déguisé en antisionisme, avec des méthodes fascisantes — à l’image du mouvement ultra-violent Jeune Garde du député d’Avignon — le communisme français n’est pas en reste côté curriculum historique.

Petit rappel pour les amnésiques : en 1939, le PCF a été dissous par le premier ministre de l'époque Daladier pour trahison, justement à cause de son "penchant fascisant", lors du fameux Traité germano-soviétique d’"amitié et de coopération".

Sublime vocabulaire : "amitié"… et "coopération", concrétisé par des sabotages non moins fascisants dont la Provence garde le souvenir, notamment avec la poudrerie de Sorgues sabotée. Quinze ans plus tard, les mêmes méthodes de sabotage, aux accents fascisants, furent appliquées sur le port de Marseille contre l’armée française engagée dans la guerre d’Indochine.

Cerise sur le gâteau : en juin 1940, le leader du PCF Jacques Duclos négociait avec l’ambassadeur allemand Otto Abetz pour que l’Humanité puisse réapparaître. La même année, la propagande communiste attaquait Georges Mandel, ministre de l’Intérieur, en soulignant son origine juive, simplement parce qu’il osait tenir tête à l’Allemagne nazie. Classe, non ?

Oui, les communistes ont participé à la Résistance, mais seulement à hauteur de 25 à 30 % des résistants armés, selon les études. Certes, le communisme russe de l’URSS a contribué à vaincre le nazisme… mais au prix de sacrifices massifs de non-Russes enrôlés de force (Ukrainiens, Biélorusses…) et grâce à l’aide militaire et financière massive des États-Unis (merci le Lend-Lease). « Sans le prêt-bail, nous n’aurions pas pu vaincre l’Allemagne », dixit Nikita Khrouchtchev. Sans communisme, moins de chance de victoire contre Hitler. Mais sans nazisme, pas de prétexte pour imposer une dictature communiste sur les deux tiers de l’Europe. Tout est une question de perspective.

LFI et PCF à Aix ? Un même combat, à la lumière de l’histoire et de leurs liens actuels rarement contestés. Les électeurs avertis, eux, sauront garder leurs distances.

Article par Jibril Riqueti

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