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Reconstitution par IA, utilisée uniquement à des fins illustratives. |
Il y a des jours où Winston Churchill ferait bien de demander des droits d’auteur. Sa phrase fétiche – « Les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes antifascistes » – aurait pu s’afficher en une des journaux aixois, entre un thermomètre à 38° et un tract appelant à « défendre la démocratie ».
A
h..., Aix-en-Provence, ses fontaines, sa lumière, et ses guerres saintes d’extrême gauche. En juin, pendant que tout le monde grillait sur place comme un steak végane au soleil, la gauche locale a trouvé un autre moyen de transpirer : la défense héroïque de ce qu’elle appelle la démocratie, et que d’autres qualifieraient de test d’endurance idéologique.On aurait pu les voir barboter dans les piscines municipales da quartier, ces temples du vivre-ensemble qu’ils vantent à longueur de tribunes. Mais non : maillot sec, slogans humides. Direction le pavé brûlant pour voler au secours de « camarades » à la réputation… disons, sportive.
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Capture d’écran de l'article publié le 24/6/25, © La Provence |
Car oui, le tout-Aix militant s’est bousculé au portillon : partis, syndicats, collectifs, associations en tous genres — bref, le catalogue complet du militantisme local. Tout ce beau monde venu prendre la défense d’un groupe fraîchement dissous par le ministère de l’Intérieur : La Jeune Garde. Rien que le nom, aux airs de défilé militaire, évoque peu le pacifisme.
Leur programme ? De la castagne, des slogans qui cognent et des entraînements qui feraient pâlir un club de krav-maga. On parle d’un collectif plus prompt à dégainer la matraque que la main tendue : violence aux personnes, préparation au combat, violences antisémites, appels à la haine,… !!! Mais attention, hein : tout ça au nom de l’antifascisme. Lol, bien sûr.
Et pendant ce temps, nos élus aixois les plus zélés continuent de distribuer les brevets de vertu politique : ici un « facho », là un « suppôt de la violence » — toujours chez les autres, évidemment. L’art du miroir sans tain : on voit très bien les monstres dehors, mais jamais le petit démon dans sa propre vitrine.
Résultat : un grand bain de morale tiède, parfumé à l’hypocrisie, avec une pincée de sueur militante. La gauche aixoise voulait laver plus blanc que blanc ? Dommage, la lessive a tourné au rose foncé.
Article par Jibril Riqueti
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