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| Reconstitution par IA, utilisée uniquement à des fins illustratives. |
À Aix, l’extrême gauche semble bénéficier d’un privilège inouï : celui de pouvoir multiplier provocations, intimidations et désormais incendies… sans que personne, absolument personne, n’ose hausser le ton. On en arrive à se demander si cette complaisance tranquille n’est pas devenue une véritable tradition aixoise.
Q
uatre véhicules incendiés devant la Société du Canal de Provence au Tholonet : voilà le dernier “haut fait” attribué à la mouvance radicale, aprés celui des 24 véhicules incendiés aux Pennes-Mirabeau. Quatre voitures brûlées en pleine nuit, un acte qualifié de "volontaire et criminel" par la région PACA. Mais dans ce pays où certains militants pensent pouvoir réécrire les règles à coups de menaces, cela semble presque devenu banal. Presque.Ce qui l’est moins, c’est la convergence de silences qui entoure, encore une fois, les agissements de cette gauche fascisante :
– silence des élus de gauche modérée, qui se terrent pour éviter de froisser leurs partenaires idéologiques ;
– silence feutré des organisations “progressistes”, toujours promptes à s’indigner du moindre dérapage… sauf quand il vient de leur propre camp.
On rappelle que la veille, plusieurs collectifs radicaux réclamaient l'annulation d’une réunion avec des entreprises israéliennes. Pas un hasard. Et soudain, quatre véhicules partent en fumée.Mais bien sûr, ce n’est probablement qu’une curieuse coïncidence. On connaît la chanson.
Le président de région Renaud Muselier, lui, n’a pas mâché ses mots sur X : « Sur fond d’antisémitisme, l’extrême gauche a voulu faire interdire une réunion. Ce matin, des véhicules ont été incendiés. Face à la haine, on ne pliera pas ! »
Résultat : l’impunité s’installe, et les actes deviennent de plus en plus audacieux. On laisse ces groupuscules radicaux occuper le terrain, intimider, vandaliser, imposer leurs obsessions avec une violence croissante.
Tant que l’on continuera à traiter ces incendies comme de simples “incidents”, tant que la gauche modérée se refugiera dans son mutisme confortable, tant que la presse locale préférera traiter ces actes comme des "faits divers", l’extrême gauche radicale continuera d’agir comme en territoire conquis.
Article par Jibril Riqueti

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