
Ah, mais quelle mauvaise foi ces lecteurs ! Toujours en train de chercher la petite bête… Bon, d’accord, quatre articles en moins d’une semaine sur Marc Pena, c’est peut-être un chouïa beaucoup. Mais sans doute une coïncidence ! Un simple alignement des planètes journalistiques, façon horoscope politique.
E
t puis, attention, on ne parle pas d’un scoop brûlant ou d’une affaire d’État. Non, non : juste une réaction par-ci, une opinion par-là, une salutation distinguée au détour d’un papier… Bref, du grand art dans la discrétion.Certes, Marc Pena est député — jusque-là, tout va bien. Sauf qu’il est aussi déjà candidat déclaré aux municipales 2026. Dans cinq mois. Du coup, quand il commente la nomination d’un sous-préfet (on retient son souffle d’émotion), on se demande un peu : rapport avec son mandat, ou simple échauffement médiatique avant le marathon électoral ?
On a presque l’impression que La Provence a sorti les starting blocks avant le coup de sifflet officiel. Une petite longueur d’avance, ça ne se refuse pas, surtout quand on peut titrer « Marc Pena réagit », « Marc Pena salue », « Marc Pena respire »...
Alors bien sûr, la presse écrite n’est pas soumise aux temps de parole électoraux. C’est légal, tout va bien. On dit ça, on dit rien. Mais chez nous, on a quand même ouvert le compteur… juste pour le plaisir de voir jusqu’où ira la série « Pena Story ». Nous, on n’oublie pas que Marc Peña doit son siège à une extrême gauche si “tolérante” qu’elle en oublie parfois que la haine, ce n’est pas une opinion politique.
Article par Jibril Riqueti
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