Commémoration des attentats islamistes du 13 novembre : la gauche aixoise absente



Alors, accrochez-vous : on va encore nous accuser de “polémique”, de “procès d’intention”, voire de “mauvaise foi professionnelle”. Mais que voulez-vous, les symboles parlent. Et celui-là hurle tellement fort qu’on l’entend même depuis la piscine municipale — là où la gauche aixois, apparemment, avait cours ce jour-là.


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arce que oui, la Mairie d’Aix a publié la photo officielle des élus rassemblés pour la minute de silence en hommage aux victimes des attentats islamistes de 2015. Et là, surprise totale… : pas un seul élu de gauche dans le cadre. Pas même un coin de manche, un bout de chaussure, rien. On a vérifié au zoom, façon "Enquête exclusive" : néant politique.

Certains esprits naïfs pourraient croire à une photo “réservée” à la majorité. Sauf que manque de chance, Philippe Klein, lui, figure bel et bien sur le cliché. Peut-être un oubli : l’élu dissident n’a pas dû lire le script.

On continue l’investigation, et voilà qu’on tombe sur un communiqué officiel invitant tous les Aixois à venir se recueillir. Tous, donc aussi les élus de gauche, normalement. Difficile alors d’imaginer qu’en un instant aussi solennel, la Ville se serait amusée à organiser une séance photo façon boîte de nuit VIP : “Toi tu rentres, toi non”.

Alors quoi ? Ils étaient là mais ont pratiqué la distanciation politique la plus stricte ? Ou bien ont-ils vu un appareil photo et décidé qu’il valait mieux rester hors champ, des fois qu’on les accuse d’avoir été trop présents à un hommage national ?

Si on les interroge, ils nous expliqueront sans doute qu’ils avaient… piscine. Ou yoga. Ou une réunion sur “l’anti-stigmatisation du moment de recueillement”. Les excuses, c’est un peu leur filière d’excellence.

Quoi qu’il en soit, les faits — têtus, eux — montrent que la gauche locale a encore réussi une performance de haute voltige : être absente pile au moment où il s’agit de dénoncer clairement les crimes de l’islamisme en France.

Après, chacun sa lecture. Mais disons qu’ils ne facilitent pas vraiment la leur.

Article par Jibril Riqueti

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