Quand un présumé terroriste frôle le statut de citoyen d’honneur à Aix


Reconstitution par IA, utilisée uniquement à des fins illustratives.

Les piqûres de rappel… toujours utiles quand la mémoire semble avoir pris des vacances prolongées. Surtout ces jours-ci, dans une Aix où la gauche locale ne jure plus que par « la Palestine » à chaque conseil municipal, surfant avec une virtuosité digne des réseaux sociaux sur les images de Gaza, ses ruines et ses victimes civiles.



L

e malaise, lui, persiste dès qu’il s’agit de dire que certains civils palestiniens sont aussi victimes… du Hamas et pas uniquement celle des bombardements israéliens. La majorité municipale rappelant, penaude, les évidences. Un exercice d’équilibre délicat.

Petit flashback pour ceux qui ont la mémoire courte : le 13 décembre 2002 au Conseil Municipal, soit un an avant que le monde ne retienne l’attention sur Gaza en octobre dernier, la gauche aixoise voulait faire de Salah Hamouri un citoyen d’honneur. Oui, le même Salah Hamouri accusé d’implications dans l'assassinat d'un Rabbin en Israël, soupçonné de liens avec un terroriste (FPLP), arrêté plusieurs fois, puis expulsé. Plaider coupable dans une affaire judiciaire complexe ? Aucun problème, on lui déroule le tapis rouge municipal. Aujourd’hui, il semble pacifié, mais tout de même, n’est-ce pas un peu exubérant, cette passion pour certains dissidents et pas d’autres ? Cuba, le Venezuela, la Corée du Nord… zéro enthousiasme, merci.

Il faut dire les choses : cette obsession palestinienne, ce romantisme politique très sélectif… ça a un petit goût d’islamo-gauchisme pur jus. Avec, en bonus, une amnésie pratique sur les nuances et les crimes des protagonistes locaux et internationaux. Bref, une piqûre de rappel s’impose : la mémoire courte est un luxe… mais parfois bien coûteux.

Article par Jibril Riqueti

Commentaires