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Ambiance électrique sur le cours Mirabeau. Lors d’une manifestation de soutien à la Palestine organisée par le très contreversé Collectif Aixois Palestine, une vidéo publiée par la lanceuse d'alerte locale Audrey Marchant fait grand bruit. On y voit des militants, visiblement peu enclins au compromis, siffler le drapeau tricolore et lancer quelques amabilités fleuries à l’adresse de contre-manifestants venus, eux, rappeler que « Ici c’est la Provence ».
L
e collectif, connu pour son ton souvent diffamant sur sa page facebook envers la maire d’Aix — accusée, selon leurs propres termes, d’être « sioniste » ou de faire preuve d’une « complicité implicite » dans le génocide —, n’en est pas à sa première polémique. Cette fois, la tension est montée d’un cran. Les policiers présents ont tenté de calmer les esprits tandis que les slogans des pro-palestiniens se transformaient en insultes publiques. Et, détail capté par la caméra : des sifflets nourris à l’encontre du drapeau français.Sur la vidéo, on distingue également la présence d’une élue d’opposition aixoise, reconnaissable à son keffieh. Aucune preuve ne permet d’affirmer qu’elle ait participé aux débordements ou encouragé les injures — prudence, donc. Mais, à l’heure où les images tournent en boucle sur les réseaux sociaux, certains Aixois s’interrogent : un mot de clarification ou une prise de distance officielle de sa part n'aurait été sans doute pas de trop.
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Capture d’écran de la vidéo publiée par Audrey Marchant, le 1 octobre |
Article par Jibril Riqueti
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